نوع مقاله : پژوهش های زبان و ترجمه فرانسه
نویسندگان
دانشگاه شهید بهشتی
چکیده
کلیدواژهها
عنوان مقاله [English]
نویسنده [English]
Résumé
Basée sur les mythes, la mythocritique est une méthode encore peu connue en Iran. C’est dans la perspective de cette méthode qu’Eric Emmanuel Schmitt avait pourtant écrit un de ses récits que nous voudrions étudier ici. En effet, au cours des siècles, l’histoire et le récit ont été un terrain par excellence où l’on pouvait développer des mythes. Au XXe siècle, ce terrain intéresse aussi bien les surréalistes que certains dramaturges de l’époque. Parmi les contemporains, c’est le romancier Eric Emmanuel Schmitt qui y recours et qui va jusqu’à donner des titres mythiques à ses ouvrages. Le récit qu’il nous présente dans l’un de ses derniers romans, Les Dix enfants que madame Ming n’a jamais eus, ressemble bien à celui de Pygmalion : il s’agit de l’histoire d’un sculpteur révolté contre le mariage et d’un roi, roi de Chypre, qui déteste les femmes car il les considère infidèles, faibles et traîtres. Pour bien représenter la faiblesse des femmes, le sculpteur fait une statue dont il tombe finalement amoureux et pour qui il n’hésite pas à acheter des robes et des bijoux. Grâce à Vénus, la femme, Galathéa, devient, au but de l’histoire, une femme réelle.Dans le livre de Schmitt aussi il est question d’une chinoise qui pense avoir dix enfants. Apparemment il est impossible en Chine d’avoir un tel nombre d’enfants, et jusqu’à la fin du livre personne ne sait si ces dix enfants existent vraiment ou non. Mais à la fin de l’histoire, on se rendra compte que tous ces prétendus enfants mènent une existence bien réelle.
کلیدواژهها [English]
ارسال نظر در مورد این مقاله